Ainsi, elle organise chaque année, le samedi précédant le Jeûne fédéral, une cuisson de pain dans son four rénové. Cela lui donne l'occasion d'accueillir ses hôtes dans le cadre d'une petite fête, avec orchestre, sur la place du village. Une quarantaine de tables y sont dressées. L'Association des intérêts de Tavel organise encore, mais tous les cinq ans, une grande fête villageoise proposant de nombreuses animations.

Les occasions de contacts ne comprennent pas que ces deux manifestations. Parfois, un choeur d'enfants des écoles vient chanter sur la place du village; à d'autres reprises, l'association propose de partager le verre de l'amitié.

Au XIXe siècle, Tavel n'était qu'un village, des jardins et des prés. Depuis lors, le noyau villageois n'a pas changé. Les maisons sont les mêmes, rénovées, bien sûr, et beaucoup plus confortables. Les ménagères ne vont plus faire la lessive à l'une des deux fontaines. Quand ces maisons ont-elles été construites? On ne le sait pas. On sait, par contre, que les premières traces écrites de Tavel datent de 1250. L'origine du nom est aussi une énigme.

Actuellement, les prés et les jardins aux abords du village ont laissé la place à de vastes zones d'habitations. En gros, les limites de son territoire sont la Baye de Clarens, l'avenue des Brayères, le chemin de Muraz, les vignes sous les Colondalles et Planchamp. Quand les villages prélevaient des impôts et se chargeaient de tâches maintenant dévolues à la commune, ces limites étaient capitales. Maintenant, elles n'ont plus qu'un intérêt historique.